Transe-maître(s)
Texte et mise en scène
Elemawusi Agbedjidji
Au début de l’éternité, au Ciel, Ata Kokorabi, s’ennuie. Alors il projette de créer le monde. À peine en marmonne-t-il le désir souvent reporté que surgissent du néant sept doigts de la main sur qui il va compter pour assumer l’encadrement et la surveillance du monde à venir. Il confie à l’un d’entre eux, Jules Ferry, la mission de l’enseignement national : travailler à mettre en place une domination consentie.
Des centaines d’années plus tard, sur Terre,… Dans un réduit de pays où une idée de liberté s’est brisée, le jeune Dzitri nouveau au collège, suscite la curiosité. Dans cette école où il est « Interdit de parler vernaculaire », les élèves doivent parler « pur » sous peine de porter le « signal », collier honteux et dégoûtant dont on ne peut se défaire qu’en dénonçant un.e autre camarade ayant à son tour parler « vernaculaire ». Celui ou celle qui l’arbore en fin de semaine est puni.e. Dzitri en hérite mais, pour éviter de le ramener à la maison et d’affronter l’ire de sa mère, il le jette dans les caniveaux.
Ce vendredi midi, il est convoqué par le maître, M. Ketoglo, devant toute la petite école rassemblée au milieu de la cour pour une drôle de séance de moquerie générale et de sanctions exemplaires.
Pièce créée le 2 février 2021 au théâtre municipal Jacques Cœur à Lattes (34).
Les coproductions et soutiens
THEATRE OUVERT – Centre National des Dramaturgies Contemporaines ; CDN de Normandie – Rouen ; Festival Passages – Metz (57) dans le cadre du projet européen Bérénice.
Avec le soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, de la Commission Internationale du Théâtre Francophone, de l’Institut français de Paris, de la Chartreuse – Centre National des Ecritures du Spectacle, du Théâtre Jacques Cœur de Lattes, de la SPEDIDAM, d’ARTCENA – aide à la création, du Printemps des comédiens, de l’ADAMI.
Avec la participation artistique de l’ENSATT et du Jeune théâtre national.
La distribution
Texte et mise en scène – Elemawusi Agbedjidji
Création lumière et régie générale – Guillaume Tesson
Création son – Anna Walkenhorst
Régie générale et lumière – Thibaut Seyt
Régie de scène – Ronan Célestine
Scénographie et costumes – Camille Kuntz
Distribution – Amandine Gay, Astrid Bayiha, Athaya Mokonzi, Baptiste Jamonneau, Elemawusi Agbedjidji, Marcel Mankita
Collaborations artistiques – Baptiste Jamonneau et Alassane Sidibé
Chargée de production – Pauline Pascalin
Construction du décor – Atelier ACT
Durée – 1h20
Calendrier des représentations
Saison 2020/2021
2 février 2021 – Théâtre Jacques Cœur – Lattes
26, 29 et 30 mars et 9, 11 et 12 juin 2021 – Théâtre Ouvert – Paris
7 et 8 juillet 2021 – CDN de Normandie – Rouen
Saison 2021/2022
4 décembre 2021 – ATP Limoux
10 et 11 décembre 2022 – Théâtre de Chelles – Festival Impatience 104 – Paris
20 janvier 2022 – Théâtre de la Tête noire – Saran
26 février 2022 – ATP Villefranche-de-Rouergue
1er mars 2022 – ATP des Vosges
Mais aussi…
Ils en parlent…
C’est aussi un livre
Transe-maître(s) par Elemawusi Agbedjidji, texte édité aux Editions Théâtrales en 2019.
Prix et récompenses
> Lauréat Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre 2018
> Lauréat aide à la création Artcena 2018
> Prix Text’Avril 2019
> Finaliste Grand Prix de la littérature dramatique 2019
> Sélection 2019 du comité de lecture Troisième Bureau – Grenoble
Ils en parlent…
Transe-maître(s) par Elemawusi Agbedjidji
La revue de presse
SPECTACLES SELECTION
2 juin 2021
« De cet enchevêtrement complexe des intrigues, la scénographie éclaire les espaces tout en préservant la part de l’imaginaire. Voix directes ou voix off, sous-tendues par un subtil jeu de la lumière et de l’obscurité, […], tout concourt à une alternance chorale, pourrait-on dire, servie par la richesse de la langue rythmée, modulée, éminemment poétique et épique. Un beau spectacle, tendre, émouvant, voire dérangeant. De toute façon, salutaire. »
THEATRE DU BLOG
10 avril 2021
Par Christine Friedel
« Difficile de rendre compte de toute la richesse de la pièce avec ses apparitions insolites et sa narration bigarrée. Mais c’est une vraie réussite. Acteurs et actrices – coup de chapeau particulier à Astrid Bayiha (le petit Dzitri)- toniques et engagés, font rire souvent non grâce à un effet, mais par la justesse de leur jeu et savent aussi créer des moments d’émotion : que demande le peuple ? »
I/O – LA GAZETTE DES FESTIVALS
30 mars 2021
Par Emmanuel Serafini
« La force du travail de Elemawusi Agbedjidji réside dans une narration très détaillée et très forte de cette histoire avec des envolées poétiques puissantes qui assènent des vérités d’actes qu’on a honte d’avoir commis, ou laissés commettre… La finesse de la direction d’acteurs permet à Astrid Bayiha de jouer le jeune Dzitri avec force et la blanchisseuse qui sermonne le professeur buté joué parfaitement par Marcel Mankita. »
TOUTE LA CULTURE
27 mars 2021
Par Camille Bois Martin
« Pourtant, Dzitri la vomit. Sur sa peau noire, la pureté trop blanche de la craie et de ce prétendu savoir dont il vient de se recouvrir détonne et semble le consommer comme de l’acide, l’effacer comme l’Histoire a « oublié » son papa. Cette scène, accompagnée de la voix ensorcelante d’Athaya Mokonzi, marque une rupture dans la suite de son histoire et de l’Histoire. »
Eux aussi !
Transe-maître(s) par Elemawusi Agbedjidji
Les vidéos
Transe-maître(s)
Le teaser
Résidence de création à Metz
Reportage France 3 Loraine – NOVEMBRE 2020
Transe-maître(s) par Elemawusi Agbedjidji
Warm Up du Printemps des comédiens – OCTOBRE 2020
Transe-maître(s) par Elemawusi Agbedjidji
Théâtre Ouvert – JUIN 2021
Transe-maître(s) - Présentation de la lecture
Festival In d’Avignon – JUILLET 2019